Résumé:
Il est immigré clandestin, il voyage en train sans billet, sans papiers, espérant trouver un passeur. Mais c’est la police qui l’attend sur le quai. Elle est haut fonctionnaire, elle mène une vie sans histoire, elle s’occupe précisément de dossiers concernant les étrangers. Ils se sont regardés, reconnus peut-être, chacun dans son exil intérieur. Maintenant qu’elle a compris sa situation, elle est tentée de rompre avec tout, de fuir avec lui. Et lui, il sait qu’il a jusqu’au bout du quai pour la séduire… C’est une tragédie de notre temps que nous conte Eliette Abécassis. Mais c’est aussi une histoire éternelle : celle des rencontres et du désir, des barrières que la société met entre les êtres, des solitudes impossibles à briser… Un sens remarquable de la suggestion et de la retenue, sur un sujet pourtant propice aux facilités de la sensiblerie. Jean-Claude Lebrun, L’Humanité. Avec grâce et légèreté, Eliette Abécassis plonge au cœur d’un de ces moments où l’on voudrait que le temps s’arrête. Sophie Blitman, La Vie.
Avis:
Je suis assez partagée par rapport à ce livre, certes l’écriture est agréable, précise, mais l’histoire n’en est en fait pas une. On assiste plutôt à la lente description d’une rencontre entre un homme et une femme sur un quai de gare, et 150 pages de description c’est très long. C’est à cinq pages de la fin qu’il commence à y avoir de l’action, et puis tout se termine très vite. Bref une déception pour moi. La seule chose qui me rassure c’est que je n’ai pas acheté ce livre.
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