Jean-Christophe Rufin -"La Salamandre"

Ici on parle de La Salamandre...

Je l'ai fini il y a 10 minutes... je prépare un petit truc pour demain, pas trop détaillé pour vous laissez le lire en paix... j'en parlerais plus selon vos commentaires, quand vous l'aurez lu.

A l'origine, il y a une histoire - vraie - que le consul de France à Récif (Brésil) a conté à Rufin. Celui-ci voyant le sujet d'un roman a voulu rencontrer la femme de l'histoire et des personnes l'ayant connue. L'auteur ne rencontrera pas la femme, jugeant que les renseignements obtenus auprès de ceux qui l'avaient cotoyée étaient suffisants.
Rufin parle bien d'un roman, en aucun endroit n'est utilisé le mot biographie.
La quatrième de couverture nous annonce que Catherine, française acharnée du travail - que son patron va forcer à prendre des vacances parce qu'elle ne donne pas le bon exemple à ne pas en prendre apprendra-t-on dans les premières pages du livre / on n'a pas de date exacte pour l'histoire, mais on voit bien là que c'est pas à l'heure actuelle que ça se passe lol - donc Catherine, la personnage principale de cette histoire - on ne peut pas dire héroïne car elle n'en est pas une - est sensée quitter les chemins touristiques pour découvrir la vie des brésiliens, le côté pauvre et violent caché aux touristes. Je pensais donc qu'il allait s'agir d'un roman d'aventure. Et bien pas du tout, cela ressemble plutôt à un roman à l'eau de rose mais n'en est en même temps pas vraiment un, "l'happy-end" étant bien différent des classiques romans d'amour.
Catherine prend donc ses vacances, choisi le Brésil où une amie habite avec son mari. Là, elle rencontre un gigolo brésilien, originaire des favelas, dont elle tombe amoureuse. La femme, qui possédait jusque là une telle maîtrise d'elle qu'elle en effrayait les hommes français et en épatait les femmes, se retrouve comme une jeune adolescente, incapable de réfléchir correctement. Comme toute femme amoureuse, voulant en savoir plus sur son amour et sa famille, elle va partir à la découverte de l'univers de son amant. Prête à tout pour Gilberto, c'est l'enfer qu'elle va connaître, mais l'amour l'a tellement consummé qu'elle ne s'en apperçoit même pas.

Je suis un peu déçue parce que je n'ai pas lu ce que je pensais lire, mais d'un autre côté, j'ai eu une surprise en découvrant que ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. La vie de cette femme est vraiment effrayante, il y a de quoi avoir peur de l'amour. Le pire c'est qu'en effet, à l'heure actuelle, il y a encore pas mal de femmes qui souffrent par amour parce que l'homme qu'elles aiment mériteraient plutôt de se trouver derrière les barreaux que libre de ses actes.
Un livre qui fait réfléchir...

Pour donner une idée de mon avis : j’ai lu ce livre en une soirée et n’ai pu le fermer qu’une fois qu’il était terminé.

Je l’ai beaucoup aimé. Une écriture fluide, simple mais précise, une histoire pour le moins surprenante inspirée d’un fait réel.

Une femme tombe follement amoureuse d’un gigolo brésilien. Mais l’amour peut parfois faire faire des choses totalement irraisonnées, c’est le cas de Catherine qui met en jeu sa dignité pour cet homme bien mystérieux. Jusqu’où peut mener l’amour ?????

Un vrai coup de cœur pour moi !!

Je ne devrais pas lire... ça va m'influencer.

Non-non, lie d'abord le livre, pose ton commentaire et lie les autres après pour entammer la discussion...

Je ne l'ai pas encore lu, mais ça y est je l'ai.

Je suis entrain de le lire. J'ai beaucoup aimé le début, mais là je trouve que la déchéance amoureuse de l'héroîne ets trop dure à supporter...

Cet amour est trop unilatéral... J'ai du mal à ne pas être en colère contre cette femme. Je voudrais entrer dans l'histoire pour lui ouvrir les yeux... Jusqu'où ça ira ... je ne sais pas encore, j'ai lu la moitié du livre... On en reparle..

Très belle écriture ça on ne peut pas le nier. Mais je ne peux comprendre que même avec toutes les atrocités qu'il lui fait subir, elle arrive à cette déchéance.
Ce livre me laisse dans l"esprit une colère, colère contre cette femme qui ne se révolte même pas.

Un amour unilatéral, quand on a affaire à un gigolo ça peut pas être autrement : on le paye pour qu'il nous donne quelque chose, même si le paiement se fait en cadeaux, plus discret que de l'argent, on paye quand même ses services. En fait un gigolo c'est "une protistuée masculine" de luxe.

Moi non plus, j'ai pas réussi à comprendre comment une femme avec une telle maîtrise peu en arriver à une telle déchéance.
La morale est peut-être que personne n'est à l'abri de se faire complètement avoir.

Je ne sais plus combien il y avait de participant pour la lecture commune, mais si tout le monde ne s'est pas encore exprimé : vous en êtes où ? (pour ceux qui n'ont pas encore donné leur avis).

Je crois qu'il n'y avait aps davantage de participants pour cette lecture commune.

PS: CHRISTELLE, peux-tu corriger le nom de l'auteur c'est jc RUFIN (il n'y a qu'un F) merci d'avance Wink

Je me suis plantée ouh là là c'est pas bien...

MERCIIIIIIIIIIIIIIII

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