Résumé de l’éditeur :
Le témoignage insoutenable et nécessaire d'un homme qui, ce 20 avril 1994, a vu sa vie basculer dans l'horreur en assistant au massacre de quarante-trois personnes de sa famille par des gens qu'il croyait ses amis. Révérien Rurangwa raconte l'atrocité du génocide des Tutsi au Rwanda mais surtout la douleur insurmontable de se souvenir et de survivre malgré la mort des siens, la haine, et le sentiment d'une injustice que rien ne pourra réparer.
Avis :
Génocidé raconte le combat pour la vie d’un jeune rwandais survivant des massacres de son pays. Il avait alors 15 ans et vivait paisiblement auprès de sa famille. Leur tort ? Être tutsis.
Les meurtriers ? Leurs voisins opérant à la machette en n’épargnant personnes et surtout pas les femmes et les enfants qui sont l’avenir de la « race ». Sous ses yeux des 43 autres membres de sa famille se sont fait sauvagement assassinés et lui est resté en vie. Pourquoi, aujourd’hui encore il l’ignore.
Ce livre est un témoignage touchant d’un réfugié rwandais torturé par ses blessures. Si els blessures physiques sont refermées, la blessure psychologique, bien plus insidieuse, demeure et el hante au quotidien.
Comment avoir une vie normale lorsqu’on a vécu l’horreur d’un génocide où notre seul tort est d’être (plus noir, moins fort, d’une religion différente…)
Dabs sa préface Révérien, nous rappelle que depuis toujours les génocides existent et qu’ils font toujours autant de victimes, ce n’est pas pour les excuser, non mais plutôt pour nous rappeler la nature de l’homme, notre nature.
Ce témoignage, je le recommande à tous car il décrit toute l’atrocité des massacres mais aussi toutes les difficultés et les doutes qu’éprouve un rescapé. J’ai aimé également la façon qu’a Révérien de décrire avec une grande précision et sans pudeur toutes les émotions qui cohabitent en lui et s’opposent aprfois.