Depuis le temps que j'entends parler de Fred Vargas et qu'on me dit qu'il faut la lire (puisque c'est "une" auteur), je me suis enfin décidée. J'ai choisi pour faire mes premiers pas L'homme à l'envers.
D'un sens, je ne me suis pas trop mouillée, c'est une histoire qui se passe dans le Mercantour, mais en même temps, je prenais le risque du archi vu parce que le Mercantour, les loups, les brebis, c'est comme la bête du Gévaudan, il y a déjà eu des millions de litres d'encre coulés pour ces sujets.
Mais Vargas a plus que bien évité le archi vu, car les loups, les brebis, ce n'est qu'une excuse, une façade, un point de départ pour une histoire de tueur ; au premier abord, il s'agit d'un tueur en série, mais on découvre que ce n'est pas non plus cela, c'est encore autre chose... donc beaucoup de surprises.
Le tueur, le suspect en tout cas, parce qu'il y autre chose encore, les superstitieux disent que c'est un loup garou, "l'homme à l'envers", parce qu'il n'a pas de poils sur le corps, "il a tout dedans, les poils sortent la nuit, quand on la tué, on l'ouvre de la gorge jusqu'aux couilles pour voir les poils en dedans".
Une chasse commence alors, d'abord ils sont 3, un berger, le fils adoptif d'une femme tuée par le loup-garou, une jeune femme qui ne croit pas tout à fait à la culpabilité du suspect et qui se demande un peu comment elle a pu se laisser embarquer dans cette chasse. Ils seront rejoint par un flic aux méthodes un peu particulière, qui utilise une logique qu'il est parfois le seul à comprendre mais qui est un excellent limié !
Mes premiers pas sont concluant : j'ai bien aimé, j'en lirais un autre de cet auteur.