Sue Grafton est l'auteur d'une série de romans qualifiés de "romans par l'alphabet" :
A comme alibi,
B comme brûlée,
C comme cadavre, etc... Un roman par lettre, donc une histoire par lettre.
Dans cette série, Kinsey Milhone, ex-flic, femme détective privée, nous relate ses enquête. Kinsey est biensur une bonne détective privée, Grafton n'aurait pas fait de son héroïne une incapable, mais parfois, je lui collerais bien quelques baffes à la Milhone.
Kinsey oeuvre dans les années 80 à 90, sans téléphone portable précise l'auteur.
Comme j'emprunte ces romans en bibliothèque où il n'y a pas la collection complète et selon leur disponibilité, je ne les lie pas forcément dans l'ordre.
En cours actuellement (presque fini)
O... comme oubli.
Pour la petite histoire : un homme vivant, entre autre, du rachat et de la revente du contenu de gardes meubles, contacte Kinsey car il a trouvé dans des objets de son 1er ex-mari (Kinsey en a deux d'ex) des papiers appartenant à la détective. Après les avoir rachetés, elle y découvre une lettre remettant en cause sa décision de se séparer de Mickey (non, pas celui avec des grandes oreilles rondes) : peut-être est-il innocent du meurtre dont il a été accusé. Kinsey se sentant en dette envers lui va s'attacher à le retrouver pour mettre les choses au clair, mais pas facile de mettre la main, après 15 ans, sur un homme parano qui donne de mauvaises coordonnées même à ses proches. De plus, pas facile pour miss radine : elle travaille à ses frais
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La quatrième de couverture comporte une erreur, je cite : "Dans un carton de souvenirs retrouvé dans le garde-meuble de son premier mari, Mickey Magruder, la célèbre détective privée Kinsey Milhone découvre une lettre que celui-ci a renoncé à lui envoyer bien des années auparavant." En réalité cette lettre a été écrite et envoyée par la maîtresse de l'apoque de Mickey et si Kinsey ne l'a pas lu c'est parce qu'elle avait déjà quitté le domicile conjugale quand ce courrier y est arrivé.
J'aime bien, je ne m'en cache pas, mais en lire un de temps à autre me suffit amplement ; m'attaquer à toute la collection me lasserait sans aucun doute à cause du côté répétitif de toujours avoir affaire au même personnage principal dont les manies et méthodes ne changent pas, forcément.